En voyage et lorsqu’on est loin de chez soi, on n’a pas son propre véhicule pour circuler, on est souvent dépendant des transport publics. Louer une voiture peut être une solution, mais cela revient en général cher. Voire, dans certains pays, il est interdit (ou très fortement déconseillé) pour les étrangers de conduire, et il faut prendre le chauffeur avec…

Personnellement je prends les transports locaux (bus locaux, bateaux) pour me déplacer d’une ville à l’autre. Puis une fois arrivé, je loue un scooter ou une moto pour visiter la région et la ville. Cela est très économique (parfois seulement 5 dollars par jour) et offre une sensation de liberté énorme, avec possibilités d’aller hors des sentiers battus, de m’arrêter quand je veux, etc.

Cependant, il peut arriver que l’on soit ennuyer par la police sur la route, mais pas pour des raisons de sécurité routière… Les policiers sont davantage préoccuper par notre porte-monnaie que par notre sécurité et la réussite de notre séjour…

Voici 3 exemples de parades dans ces cas de figure, que vous soyez en voiture ou en deux-roues.

Pourquoi il est évident que l’on vous arrête pour votre argent ?

Les locaux enfreignent constamment les rudiments d’un code de la route :

Par exemple, des conducteurs de deux-roues prennent la file de circulation en sens contraire….sans casque, avec trois personnes sur l’engin…..trois infractions assez graves en une seule fois!

Alors quand un policier local vous arrête parce qu’il pense que la sangle de votre casque est mal attachée, ou que vous avez démarré un peu trop vite à un feu vert, ça sent l’entourloupe à plein nez. Il voit que vous êtes « un touriste » et veut probablement se payer une nouvelle TV avec votre portemonnaie.

C’est d’autant plus le cas s’il est seul, non accompagné de collègues. Et qu’il peut donc se faire un petit bonus en toute discrétion sans risque hiérarchique.

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Rassurez-vous, cela arrive très rarement, et ne doit pas vous empêcher d’envisager de louer un deux-roues ou une voiture.

Mais si cela arrive, voici trois façons de s’en sortir sans rien débourser. Evidemment, je parle ici de circonstances où vous conduisez normalement et prudemment. Je ne vous conseille pas de griller tous les feux rouges et de vous comporter comme si vous étiez intouchable !

Première solution contre la corruption : ne vous arrêtez tout simplement pas quand on vous fait signe.

Surtout si c’est en pleine ville, à un carrefour, avec beaucoup de monde. Vous pouvez très bien ne pas l’avoir vu, ou penser qu’il montrait quelqu’un d’autre.

Cela m’est arrivé plusieurs fois à Bali. Il n’y avait pas ambiguïté sur qui le policier désignait, mais je ne me suis pas arrêté car j’avais rencontré avant d’autres touristes qui m’avaient raconté leur histoire avec la police.

Notamment un français qui était tout content de n’avoir payé « que » 100 000 roupies (10 $) après 10 minutes de pourparlers, alors que l’amende officielle d’après le policier était de 250 000.

Je ne me suis jamais arrêté, et je n’ai jamais eu aucun problème par la suite.

Par prudence, vous pouvez (ce que j’ai fait une fois) ralentir et vous arrêter un peu plus loin, à 150m, pour demander votre route par exemple. Cela laisse le temps de voir si le policier vous poursuit (peu probable) ou pas.

Comme cela, si c’est le cas, il ne pourra pas vous reprocher de ne pas vous être arrêté. Vous lui inventerez une excuse pour expliquer votre inertie de 150m.

Deuxième solution contre la corruption : faites celui ou celle qui ne comprend rien

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Pas un mot de langue locale, pas un mot d’anglais non plus. Que du français, ou autre. Aussi étonnant que cela puisse paraître, ça marche. Et vous pouvez en même temps faire celui qui cherche sa route, répéter votre destination, là où vous souhaitez aller, tout ça avec un grand sourire, ou l’air perdu, inquiet, au choix.

Au bout d’un moment, le prédateur va laisser tomber.

Troisième solution contre la corruption : aller au poste, être déterminé et…patient

Si vous vous retrouvez un peu coincé et avez commencé à discuter avec le policier, vous pouvez lui proposer d’aller au poste (le monde à l’envers n’est-ce-pas…c’est vous qui l’emmenez au poste!). Parfois, il va laisser tomber, car il sera alors confronté à ses collègues, et ça va le gêner s’il n’a pas quelque chose de solide à vous reprocher.

Si vous vous retrouvez au poste avec quelque chose de tangible contre vous, mais pas gravissime (pour ma part, c’était la sangle du casque qui se détachait), alors montrez vous déterminé.

Expliquez que si un policier veut bien vous accompagner 15 minutes sur une route, vous allez lui faire gagner une fortune avec toutes les infractions beaucoup plus graves qui ont lieu…

Bref, faites comprendre que vous avez été arrêté uniquement parce que vous étiez touriste, et pas parce que vous conduisez dangereusement. Mais sans jamais vous énerver ou surtout NE JAMAIS ACCUSER EXPLICITEMENT DE CORRUPTION. Être simplement déterminé, cordial, et ne rien lâcher.

J’y ai passé deux heures… je voulais pousser l’expérience jusqu’au bout, ça a fonctionné. Est-ce que ça vaut le coup pour économiser 20 ou 30 euros (le prix d’une journée de vie en voyage)…? A vous de voir.

Quels sont vos expériences sur la route avec la police? Avez-vous des anecdotes / conseils à partager avec nous?

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