Tu souhaites vivre à Cuba, en expatriation ou pour faire des études?
Voici mon retour d’expérience de vie à La Havane où j’ai passé plus de deux mois et un petit descriptif de la qualité de vie.
Vivre à Cuba d’une manière générale est vraiment très spécial, c’est comme un retour dans le passé communiste, avec un côté tropical mais faussement festif. Il y a beaucoup d’écueils qu’on n’imagine pas forcément a priori.
Mais passons tout de suite dans le vif du sujet de la vie à La Havane, ses hauts et ses bas comme je les ai ressentis.
Présentation de La Havane : capitale de Cuba
Tout d’abord quelques mots sur la ville de La Havane, une capitale pas comme les autres, décrépie mais au charme inégalable (du point de vue touristique).
Cette capitale administrative (le gouvernement et divers ministères y sont basés), économique et culturelle du pays compte 2,4 millions d’habitants (3,7 avec l’agglomération!).
Elle est située au bord de la mer (ce qui lui vaut d’être inondée régulièrement lorsqu’il y a des tempêtes ou typhons), et possède une large promenade / avenue côtière appelée la « Malecon ».
La Havane est la destination de plus en plus d’étudiants, notamment en médecine car la qualité de l’enseignement est bonne. Quelques entreprises (chinoises et européennes) sont également présentes, j’ai rencontré quelques expatriés. C’est donc la destination principale lorsqu’on souhaite vivre à Cuba.
La monnaie à Cuba
Un point sur la monnaie. Il y a deux monnaies en circulation à Cuba : le peso convertible (ou CUC) et le peso cubano.
Le CUC est convertible avec les monnaies étrangères, dont l’euro, le dollar canadien, le franc suisse, etc. Le change avec des dollars US se fait avec une taxe de 10%, n’amenez donc pas de dollar US.
1 CUC = 25 pesos cubanos.
Les prix sont en CUC dans les endroits touristiques, et en pesos cubanos dans les autres. Vous pouvez tout à fait aller dans les magasins pour Cubains et payer en pesos cubanos (ou en CUC et alors on vous rend la monnaie en pesos cubanos).
Climat à La Havane
Le climat à La Havane est tropical.
Il y a deux saisons bien distinctes :
-
la période de novembre à avril est vraiment la meilleure avec peu de pluie et des températures agréables (de 18 la nuit à 27 la journée, avec une moyenne de 22)
-
la période de mai à octobre est étouffante : le thermomètre dépasse les 30 allégrement en journée et l’humidité règne (pas mal de précipitations aussi)
Le problème durant la période la plus chaude est que les climatisations sont souvent absentes ou de mauvaise qualité. De ce fait il faut vraiment aimer la forte chaleur pour apprécier vivre à Cuba.
Activités
Activités gastronomiques, sportives, loisirs
Pratique de sports
Pas évident. A part courir le long de la Malecon (mais tôt le matin pour ne pas respirer les fumées noires).
Pas de possibilité de nager dans la mer, à part à la Marina Hemingway (5 CUC l’entrée) ou aux plages éloignées de 15/20 kms en dehors de la Havane.
Vie nocturne et musique
Petite déception : les jeunes cubains ne dansent plus trop la salsa. La majorité préfère écouter du reggaetton, et donc danser dessus. Vivre à Cuba ne rime donc plus avec salsa 🙁
A éviter : la Casa de la Musica, pourtant recommandé par tous les rabatteurs de la rue qui peuvent se faire une commission : le piège à touristes par excellence. L’entrée est très chère (pour le pays) à 10 CUC, la bouteille de rhum Havana Club se paie 66 CUC !! (elle est à 4 CUC dans un supermarché), le son est pourri (vraiment) et il n’y a que des jineteras (putes), jineteros (gigolos) et des touristes.
Un des meilleurs endroits est encore La Gruta, dans la Calle 23 : beaucoup de concerts et de concours de salsa (impressionnants de voir les locaux danser!!!) et des prix raisonnables.
Un club en plein air, au bord de l’eau, et à côté de la jolie Torreon de la Chorrera : le 1830. Cadre très sympa mais c’est le repère des filles occidentales qui cherche le sexe cubain.
Les meilleurs bars à La Havane
Pour simplement prendre un verre, La Bodeguita del Medio, dans une petite rue du quartier Habana Vieja, vaut le détour car chargé d’histoire et … de cocktails. Espace restreint et bondé!
Sinon, les bars dans les patios des hôtels historiques de Habana Vieja sont très agréables : tranquillité, bons cocktails et parfois musique live.
A noter également le superbe jardin avec vue sur la mer de l’Hotel Nacional, sur la Malecon, top pour prendre un cocktail au coucher du soleil!
Côté gastronomie :
Horrible. Les bons produits issus de la nature (jus de fruits, légumes, poissons, etc) tendent à être remplacer par des produits manufacturés : sodas, saucisses reconstituées immondes, fritures, etc.
La nourriture cubaine n’est ni bonne gustativement, ni bonne pour la santé. C’est du « jamon y queso » partout, dans les pizzas, dans les sandwichs. Et le jambon n’est pas vraiment goutu…
Sinon, des haricots rouges mélangés avec du riz et accompagnés de viande.
Les seules bonnes surprises que j’ai eues sont des langoustes au très bon rapport qualité/prix (7 euros!) dans les restaurants touristiques et des jus de fruits frais qui se trouvent encore dans des tiendas dans Habana Centro à 3 pesos cubanos (10 centimes d’euros!).
Si vous êtes comme moi un peu soucieux ce que ce que vous mettez dans votre corps, vivre à Cuba ne vous plaira pas (produits chimiques et nourriture industriel).
Les concerts de musique :
C’est le point fort : il y a beaucoup de bons musiciens à Cuba et les gens apprécient la musique. De ce fait il y a pas mal de petits concerts dans les grands bars qui font aussi salles de spectacle (mais c’est plus cher pour les étrangers).
Que faire autour de La Havane pour le week-end
Il y a les plages à une vingtaine de kilomètres à l’Est. Sable fin, pas mal de monde, mais pas trop, de quoi se restaurer et boire. Sympa.
Sinon, Varadero, la fameuse station balnéaire touristique, est à 2h de route.
Vivre à Cuba : le niveau de développement
Les infrastructures sont globalement bonnes, grâce au système dirigiste communiste (et pas trop corrompu), et surtout au soutien de l’Union Soviétique des années 60 à 80. Les deux points forts du pays sont l’éducation et la santé.
La femme cubaine de mon ami suisse m’a confié qu’elle avait davantage confiance en la médecine à Cuba qu’en celle de France ou même de Suisse (elle a vécu dans les 3 pays), pourtant bien plus chères…
Cependant, j’ai eu l’occasion de pénétrer dans un hôpital, et le manque de moyens ne fait pas envie (même si les médecins sont compétents). Je vous conseille donc vivement de prendre une bonne assurance santé si vous souhaitez vivre à Cuba (ou y séjourner même à court terme).
J’ai trouvé les routes également bien entretenues et praticables.
Transport : maquina, bus, et taxi
Attention, car les taxis guettent les « touristes » pour leur faire payer 4 à 5 CUC la course, par exemple pour aller du quartier de Vedado au centre-ville (Habana Vieja).
Ce même trajet peut s’effectuer en « maquina » (les vieilles Chevrolets transportant plusieurs personnes) pour 10 pesos cubanos, soit 10 fois moins. Cependant, ces maquinas ont des trajets bien précis, et se trouvent dans certaines rues (la Linea pour aller de Vedado au centre, et Neptuno pour le trajet retour). Demandez à chaque fois au chauffeur s’il va dans la rue (donnez le nom d’une grande avenue) où vous souhaitez vous rendre.
C’est aussi possible de prendre le bus pour moins de 1 peso cubano !! (4 centimes).
Coût de la vie à La Havane
Le coût de la vie est vraiment très bas à La Havane, pour les Cubains ou les étrangers avertis.
Manger à l’extérieur des plats locaux revient à moins de 2 euros, boissons comprises.
Par contre le logement est étonnamment cher par rapport au niveau de vie du pays : je payais 600€ / mois pour un appartement 2 pièces pas joli du tout, avec une chambre dont la climatisation était hyper bruyante.
Vie pratique à Cuba : faire ses courses…
Il y a des petits magasins qui vendent quelques fruits et légumes en fonction de la saison (bananes, avocats, tomates, oignons, etc). Et aussi de la viande, mais elle n’est pas conservée dans des frigos.
Attention ! La plupart des fruits (ananas, mangues, papayes) sont bourrés de produits chimiques pour les faire mûrir plus rapidement! Un mélange des plus stupides de l’appât du gain à court terme et de l’ignorance totale du lien entre nutrition et santé.
Les supermarchés sont rares et petits, on y trouve les produits importés que le gouvernement a achetés. Pas beaucoup de variétés, 15 à 20 produits au maximum! C’est style Union Soviétique. Par exemple, il y a des rangées entières de pots de mayonnaise, des cartons de sardines en boite, des bidons d’huile de soja de 5 litres. Mais inutile de chercher du chocolat, de l’huile d’olive, de la farine, etc. Oubliez vos recettes! A noter que le fromage est correct, il a du goût.
Je préférais me faire la cuisine, étant donné la qualité de la nourriture de rue. Mais je mangeais ce qu’il y avait, et ce en quoi je pouvais avoir confiance. Mes plats étaient tous les jours du riz, avec du fromage, des oeufs, des avocats, des tomates. Et du café. Voilà. De temps en temps une mangue directement de l’arbre du jardin à côté, et des bananes.
A noter quelque chose de vraiment remarquable : il n’y a aucune publicité (pancartes, affiches, spots TV) pour des marques à Cuba ! Uniquement de la propagande pour le régime.
Connexion internet
Le pire pays où j’ai séjourné! Et de loin! Pas d’internet chez les particuliers, dans les casas particulares. Il faut aller dans les grands hôtels, mais c’est alors très cher, environ 7 euros par heure!
Récemment des possibilités de Wi-fi dans certaines rues se sont développées (= ont été autorisées) : ça coûte quand même environ 3€/h pour acheter une carte.
Et en plus, c’est lent.
Relations humaines
Langue
Pas facile de comprendre l’espagnol de Cuba. Les gens omettent la dernière syllabe de pas mal de mots, et ne prononcent pas les « s ». « Entonces » devient ainsi « entonce », etc. C’est un dialecte (une langue de rue) que même certains espagnols ont du mal à comprendre.
Accueil / lien social
Il est très difficile de se faire de véritables amis. Toutes les relations sont intéressées. Ne surtout pas faire confiance aux gens qui abordent dans la rue, ils vont tous finir par demander quelque chose, en racontant un bobard.
Cette mentalité est très fatigante à la longue.
Pour espérer rencontrer des Cubains plus ou moins sincères, il faut être patient et essayer de rencontrer ceux qui ont un métier à haute valeur ajoutée (médecins, etc) et qui ne sont pas en contact avec les touristes.
C’est mieux à la campagne par rapport à la capitale.
Il y a une caractéristique particulière à beaucoup d’habitants de la Havane : ils préfèrent un petit avantage à court terme (quitte à vous prendre en traître) plutôt que des plus grands bénéfices à long terme. Peut-être est-ce dû au fait qu’ils ne peuvent quitter le pays et sont persuadés que toutes les relations humaines qu’ils pourraient avoir avec un étranger sont à court terme…
Vivre à La Havane : Environnement
Beauté de la ville, promenades
Le point fort. Il est agréable de se promener dans la ville :
- dans le centre historique (Habana Vieja) : rues piétonnes, restaurants en terrasse, bâtiments magnifiques et en partie rénovés
- dans les quartiers résidentiels : rues calmes et ombragées par de nombreux arbres, maisons coloniales à la limite de la ruine
D’une manière générale, la circulation automobile n’est pas dense du tout et l’architecture très jolie. Le fait que les bâtiments soient en mauvais état rajoute un charme unique au monde.
Pollution et circulation
Il n’y a vraiment pas beaucoup de voitures! Et surtout pas beaucoup de voitures neuves. Cela est dû à la politique très restrictive d’importation.
Par exemple, Peugeot est une des rares marques autorisées, et elles se vendent 10 fois leur prix par rapport à l’Europe. Oui, vous avez bien lu, le gouvernement met de telles taxes à l’importation que les Peugeot à 20 000 euros sont vendues plus de 200 000 euros!
La différence va dans la poche du gouvernement.
Jamais d’embouteillages de ce fait. C’est la capitale la plus tranquille où je sois allé au niveau circulation automobile, avec Helsinki et Tokyo (mais pour des raisons différentes).
Par contre, il y a peu de voitures, mais comme elles sont très anciennes (elles datent des années 50!), elles polluent beaucoup!! Du coup, l’on sent très souvent l’odeur désagréable de la fumée noire dans les rues de la Havane…
Au niveau circulation, les Cubains conduisent lentement, tranquillement et respectent le code de la route (cela serait-il dû aux policiers nombreux postés un peu partout..?)
Sécurité au top
La Havane est sûre. Les habitants sont plutôt tranquilles, et de toute façon, il y a la police dans chaque rue. N’oublions pas que c’est une « dictature »…
Les locaux risquent vraiment gros s’ils agressent un étranger.
En tant qu’étranger, on ne risque vraiment rien, sauf des vols à l’astuce (nombreux!).
Vivre à Cuba, dans la capitale : note finale sur 100
J’ai comme d’habitude respecter les différentes rubriques de mon indicateur CADRE (Climat, Activités, Développement, Relations humaines, Environnement) pour évaluer la qualité de vie.
En résumé, voici les notes de la vie à La Havane point par point :
Climat : 14 / 20
C’est quand même top une moitié de l’année et supportable l’autre moitié (même s’il peut parfois faire un peu trop chaud de mai à octobre, ce qui est bien quand on est touriste mais moins quand on y vit)
Activité : 7 / 20
Certes il y a les concerts de musique, mais à part ça… De plus, l’ambiance dans les bars et boites n’est pas vraiment excellente (beaucoup de prostituées et de gigolos)
Développement : 6 / 20
Trop de choses viennent handicaper la qualité de vie (manque d’internet, peu de transport en commun efficace, des voitures polluantes)
Relations humaines : 2 / 20
Quasiment un cauchemar, le pire endroit où j’ai séjourné, et ce n’est pas dû qu’à la barrière de la langue clairement (je parle pas trop mal espagnol)
Environnement : 13 / 20
La ville est jolie, assez arborée, il y a des zones piétonnes dans Habana Vieja et pas trop de circulation.
Vivre à La Havane, note finale : 42/100
La note porte sur le fait de vivre à La Havane. Pas sur l’intérêt touristique de visiter la ville, qui a par ailleurs beaucoup de charme (vieilles voitures, cocktails, ambiance musicale). Si vous souhaitez d’ailleurs organiser sereinement la visite du pays, voici l’offre.
Mais sur le long terme, cette ville peut être un enfer pour un Occidental (surtout masculin).
Et toi, aimerais-tu vivre à Cuba et pourquoi?
Bonjour Gaël,
Je suis tombé sur ton article sur Cuba car je cherchais à avoir des informations sur ce pays. En effet je fais des études dans le Tourisme et j’ai eu la chance d’être accepté en stage dans une agence réceptive à la Havana Vieja, de mars à fin avril prochain. J’ai lu tout ton article et je dois dire que ton point de vue m’effraie un peu .. Peux tu m’en dire plus ? Tu travaillais à Cuba ? Pourquoi ne peut on pas se baigner dans la mer alors que La Havane est en bord de mer ?
Merci de ton retour
Bonjour Léa, je ne travaillais pas dans une activité locale, car je suis nomade digital. J’ai essayé de résumer au mieux la situation dans mon article, et reçois (hélas) en permanence des avis qui confirment ce que j’ai écrit. Ces commentaires me viennent de lecteurs de ce blog ou de personnes que je rencontre en direct.
Concernant la baignade, déjà il n’y a pas de plage à La Havane (la Malecon est une jetée pierreuse) et en plus tu n’aurais pas envie de t’y baigner! car c’est pollué (plastiques flottants, etc) Il vaut mieux faire quelques kilomètres le week-end pour aller se baigner.
Bon courage pour ton séjour là-bas. Bon, comme tu es une femme, tu y trouveras peut-être plus de satisfactions que moi, il y a des jeunes Cubains charmeurs, bons danseurs, mais attention aux gigolos et aux bobards!
Pas mal comme analyse, mais j’ai trouvé le prix des langoustes (décongelées) très bas … en moyenne dans les restaurants pour touriste 12-15 € , internet aussi on trouve moins cher, mais tout occidental est un coffre-fort sur pattes… Dommage mais l’année 2016 , où j’y ai passé au total plus de six mois, a confirmé cette analyse,… visiter et partir !
Bonjour à tous. Est il possible de s’installer à Cuba dans l’idée de reprendre ou monter un hôtel et/ou restaurant?
Merci d’avance
Tout à fait. Mon ami l’a fait (guesthouse). Mais il faut être marié à une Cubaine. C’est elle qui est la vraie propriétaire. Pour un étranger seul, impossible.
Salut Gaël,
Je souhaitais réagir à propos de cet article car je pense que Cuba est un pays extrêmement complexe qui ne peut être résumé en quelques lignes au bout de deux mois. Chaque personne peut avoir un aperçu très différent, je le conçois, mais comme pour tout voyage ce sont nos dispositions et les rencontres qu’on va effectuer qui vont grandement influencer notre expérience. Peut-être n’as tu pas eu de chance, ou ce n’est pas ce à quoi tu t’attendais ?… J’y ai vécu, j’y voyage tous les ans et j’invite tout le monde à y aller car c’est un pays doté de grandes richesses culturelles, qui possède un énorme patrimoine historique, architectural… j’ai d’ailleurs fait découvrir le pays à mes amis qui en sont tous tombés amoureux. Les meilleurs conseils que je pourrais donner c’est de sortir des artères principales de la Havane, car forcément quand le tourisme touche un pays il le dérègle d’où les sandwichs de « jamón y queso », les trucs industriels ou encore la « prostitution » si l’on peut appeler comma ça, « los jineteros » c’est souvent des personnes bien, qualifiés, qui ont un travail, mais dont malheureusement le revenu ne permet pas de subvenir à leurs besoins, ou qui sont alimentés par l’illusion d’une vie meilleure en dehors de Cuba, c’est pour ça qu’il, faut comprendre le système. Le truc c’est de se poser échanger avec les locaux, d’aller chez l’habitant et là vous découvrirez la vrai Cuba. Rapprochez-vous des locaux (il n’y a pas internet comme ici ou on a tout à portée de main la bas c’est le bouche à oreille et les connaissances), demandez-leur conseil, ou trouvez un contact avant de partir par le biais d’une connaissance (on a tous un cubain dans notre entourage lol, un prof de salsa…), fréquentez les endroits pour les cubains (ex: La casa Balear, en El Vedado, bar étudiant, ou le mojito vaut 15 pesos = 75 centimes, ambiance cool, où on peut faire facilement des connaissances). Apres il faut savoir que la culture des bars n’est pas tres encrée, les cubains font souvent la fête à la maison entre amis ou dans les rues (pas dans le centre historique). Voici un site pour les concerts et sorties qui est très bien ( http://suenacubano.com/cartelera/ )
Sortez de la Havane aussi le week-end, ça permet de respirer et découvrir d’autres paysages.
Pour ce qui est de la Wi fi je suis tout à fait d’accord avec toi, c’est la galère, mais ça s’arrange…
En gros c’est pays magnifique, qui dépayse énormément au départ, il faut se créer de nouveaux repères, connaître deux ou trois personnes et etre ouvert au changement 😉
Très intéressant. J’y vais bientôt et je suis hyper positif. J’ai l’impression que c’est un pays qui me ressemble et j’ai juste hâte d’y être. Merci pour votre commentaire.
Bonjour,
Quelles sont vos sources quand vous évoquez des fruits et légumes bourrés de produits chimiques ?
Cuba a abandonné l’usage des pesticides et engrais, faute de moyen pour les importer, depuis 20 ans.
Actuellement, c’est un des pays où il y a le plus d’abeilles.
Un des articles consacrés à ce sujet.
https://www.bastamag.net/Comment-les-cubains-ont-converti-leur-ile-au-bio
Je tiens cela des habitants eux-mêmes (étrangers vivant là-bas et au contact des locaux, ou locaux eux-mêmes) Je préfère les informations de terrain à ce que je lis dans la presse.
nous avons été à Cuba en Février avec mon épouse 10 jours .
Chacun avons des vision différentes, nous avons eu la chance de ne dépendre de personne et de voyager de notre plein gré.
En aucun moment je ne me suis senti en dictature, pas plus qu’en France bien au contraire, et lorsque j’ai dis à un paysan d’une soixantaine d’années qu’en France beaucoup de journalistes et de politiques considéraient Cuba comme une dictature il m’a éclaté de rire au nez en me disant : » tu a vu les Cubains ? ils chantent , ils dansent , ils sont pauvres mais heureux, vous vous avez Macron et c’est une autre histoire », et encore des éclats de rire.
Cuba est un pays où bien sur rien n’est parfait comme partout mais ou il y a une discipline qui manque chez nous.
les gens avec qui j’ai pu échanger même ceux qui ne sont pas favorables au système sont reconnaissant à leur système de santé et d’éducation.
Ne jamais oublier l’embargo américain encore durci par trump qui paralyse énormément l’économie Cubaine.
moi je suis prêt à y retourner et malgré ma profession sobre et modeste , si je peux ramener 1000 ou 2000 euros dans l’économie Cubaine je le ferai par amour pour les Cubains, pour Cuba et pour que vive encore les acquis de la révolution car il ne faut pas oublier ce qu’a vécu le peuple Cubain avant 1959
Complètement d accord, si on peut aller à Cuba laisser nos devises, faisons le. Ils ont besoin de nous. Je suis une femme et je me suis sentie parfaitement en sécurité lors de mes balades. J ai fait de très belles rencontres avec des gens bienveillants et chaleureux.
Beaucoup d échanges sur nos modes de vie si différents. Pour les cubains qui ne pourront jamais sortir de l ile, les rencontres sont une richesse. On apprend les uns des autres. J aime Cuba. Et puis tout ça, fait bien réfléchir sur nos conditions de vie que tout le monde critique. Hasta pronto