Ernest Hemingway a séjourné à Cuba de nombreuses années : il adorait le peuple cubain, le rhum, la pêche au gros et les fruits exotiques.
Mais surtout, l’atmosphère particulière du quartier historique de La Havane (Habana Vieja) lui a inspiré ses plus belles oeuvres comme Le Vieil homme et la Mer.
Dans la vieille Havane, Hemingway a séjourné longtemps à l’hôtel Ambos Mundos, dans la chambre 511, pour profiter des joies et festivités de la ville, puis avec sa 4e épouse à la maison Hemingway (Finca La Vigía), à 11 kms de La Havane.
Ces deux lieux (hôtel Ambos Mundos et Maison Hemingway) se visitent et transportent le voyageur hors du temps, dans une époque plus insouciante, dont les traces demeurent toujours bien présentes… Parcourons la ville dans cette ambiance poétique, sur les traces d’Ernest Hemingway…
Poème sur le pays Cuba
Poésie cubaine et acrostiche avec le mot : Cuba
Comme une corde qui vibre en musique,
Une histoire tumultueuse, un passé épique.
Braver l’oncle Sam qui est à deux pas,
Avec presque rien relève de l’exploit.
J’ai écrit la plupart des poèmes de cette page dans le jardin de l’Hotel Nacional, qui surplombe la Malecon, fameuse route longeant la mer sur près de 8kms.
Malecon
La Malecon s’étend de l’entrée du port de La Havane, près du phare du fort El Morro, jusqu’à la Torreon de la Chorrera, à l’embouchure de l’Almendares, dans la quartier Vedado.
Hemingway venait souvent s’y promener lorsqu’il habitait non loin de là, dans la vieille Havane.
Actuellement, c’est l’endroit de détente en bord de mer où se retrouve en fin de journée (car en pleine journée, il fait trop chaud, il n’y a pas d’ombre) toute une faune locale :
- les groupes de jeunes, jusque tard dans la nuit,
- les couples pour une balade,
- les arnaqueurs et arnaqueuses à l’affût des touristes.
Voici un acrostiche avec le mot Malecon qui exprime bien les sentiments mitigés que ce lieu inspire à la longue :
Marche sur la Malecon, dans les vapeurs de rhum,
Autour de toi s’amasse une foule autochtone
Le phare t’envoie une silhouette diffuse
Encore une illusion, ici point de muse
Chaque relation est intéressée
On vient ici pour rire ou pleurer
Ne vis pas à Cuba si tu es étranger
La Malecon est pour l’instant assez agréable car il n’y a pas beaucoup de circulation à La Havane (quelques vieilles voitures américaines des années 60 et quelques Ladas). Mais si la situation devait changer à l’avenir (importation plus libre de voitures), alors ce ne serait plus du tout le cas car c’est une avenue à 2 x 2 voies!
En parlant des voitures à Cuba, il faut absolument mentionner cette exception bien cubaine, pour le meilleure (l’esthétique) et pour le pire (la pollution)… :
La Havane, musée automobile à ciel ouvert
Les voitures modernes que j’y ai croisées se comptent sur les doigts d’une main dans une journée…
Le paysage automobile est dominé par les vieilles Chevrolets, Buicks, Chrislers, Fords de l’après-guerre.
Un vrai plaisir pour les yeux (mais pas pour les poumons), regardez ci-dessous cette galerie de voitures incroyables !! (Cliquez pour agrandir).
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Dire qu’elles étaient déjà là quand Ernest Hemingway a séjourné à Cuba dans les années 50!
Acrostiche avec le mot : Chevrolet
Cuba est ta patrie, La Havane ton musée
Héler un taxi transporte dans le passé.
Encore des décennies traversées en puissance
Vivant un rêve d’acier, de peintures rutilantes
Roulant dans le trémolo des tôles vibrantes,
Ondulant sur les bosses des rues épuisantes.
Le jour où ton règne s’achèvera à Cuba
Est encore loin car ton atout, le voilà :
Ton allure romantique accueille bien des ébats.
A noter aussi qu’à cause des relations fortes qui ont uni par le passé Cuba et l’URSS, il y a de nombreuses Ladas en circulation, boites d’allumettes paraissant bien fragiles :
Acrostiche avec le mot « Lada » :
Lente et poussive tu démarres en 3 fois
Autrefois reine au temps du communisme roi
Décorant les rues de tes lignes carrées,
Assis dans ce cercueil roulant, je suis pétrifié.
Le repère d’Ernest Hemingway à La Havane
Hemingway se grisait souvent dans le bar La Bodeguita Del Medio, un petit bar à cocktails dans Habana Vieja.
Bon, ne le cachons pas, il aimait bien boire… notamment, dit-il, pour « rendre les autres personnes plus intéressantes ». (« I drink to make other people more interesting »).
Il a d’ailleurs laisser son nom à un cocktail, variante du daiquiri.
Voici la recette du Daiquiri Hemingway : 6cl de rhum blanc (Havana Club si possible), 2cl de jus de pamplemousse frais, 1,5 cl de jus de citron, six gouttes de marasquin (Luxardo Maraschino Liqueur), éventuellement quelques gouttes de sirop de sucre de canne. Servir frappé et avec une tranche de pamplemousse.
Sentiment sur mon séjour à Cuba, dans la ville favorite d’Hemingway
La Havane n’est certes pas une partie de plaisir sur plein d’aspects (voir mon article sur les multiples arnaques à Cuba)
Cependant, la ville possède un charme certain :
- elle a une langueur tropicale, comme figée dans le temps,
- il n’y a aucune publicité (dans la rue, sur le bord des routes)
- les bâtiments de la Havane, un peu décrépis, sont magnifiques
- les vieilles voitures sont un musée automobile à ciel ouvert
- l’esprit de la « révolution », toujours présent…
- la musique, les cocktails (chers à Hemingway…), la mer..
Bref, ce n’est pas pour rien qu’Ernest Hemingway y a séjourné longtemps et puisé son inspiration… 😉
Et vous, connaissez-vous l’œuvre de ce célèbre écrivain contemporain qu’est Ernest Hemingway?
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